Olivier de Frouville est professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre de Recherche sur les Droits de l’Homme et le Droit Humanitaire / Paris Center for Human Rights (C.R.D.H.) Il a été membre de l’Institut Universitaire de France de France de 2012 à 2018 et a entrepris dans ce cadre une recherche sur une « théorie démocratique du droit international ». Il enseigne actuellement le droit international général, le droit international des droits de l’Homme et le droit international pénal à l’Université Panthéon-Assas. Il dispense également des cours de droit international des droits de l’Homme à l’Académie de Genève sur le droit humanitaire et les droits humains.
Parallèlement à sa carrière universitaire, Olivier de Frouville travaille depuis plus de vingt ans en tant qu’expert en matière de droits de l’Homme dans le cadre de l’ONU. En juin 2019, il a été élu membre du Comité sur les disparitions forcées des Nations Unies. Auparavant, il a été membre du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies (2015-2018) et du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (2008-2014), dont il a été le Président-Rapporteur d’avril 2012 à octobre 2013. Il a également été membre du Comité de coordination des procédures spéciales des Nations Unies durant l’année 2013-2014.
De 2009 à 2020 , il a été expert désigné par la France au titre du Mécanisme de la dimension humaine de l’O.S.C.E.
Au niveau national, il a été membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme française(CNCDH) entre 2009 et 2015.
De août 2011 à août 2012, Olivier de Frouville a été «visiting fellow» au Lauterpacht Center for International Law de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et à Clare Hall, un collège de l’Université de Cambridge, dont il est devenu membre à vie en 2013.
Ses domaines de recherche couvrent le droit international général, la théorie du droit international, le droit international des droits de l’Homme, le droit international humanitaire et le droit international pénal. Son parcours de recherche est marqué par un aller et retour constant entre la théorie et la pratique, de la théorie du cosmopolitisme juridique aux « chantiers cosmopolitiques » que sont par exemple le statut de la société civile internationale dans les organisations internationales ou la création d’une Cour des droits de l’Homme des Nations Unies. Ces travaux sur le présent et l’avenir du droit international s’accompagnent d’une réflexion sur l’éthique de la pratique juridique.