Le Professeur Olivier de Frouville, Directeur du C.R.D.H., a été élu le 25 juin 2019, membre du Comité contre les disparitions forcées des Nations Unies, tandis que Tina Stavrinaki, docteur du C.R.D.H. a été élue le 21 juin membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations Unies.
Les deux organes font partie des « organes de traités » de l’Organisation des Nations Unies. Ils sont composés d’experts indépendants et sont chargés du contrôle du respect de conventions internationales par les Etats parties à ces conventions.
Le Comité contre les disparitions forcées est composé de dix experts indépendants et chargé de contrôler l’application de la Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées de 2006.
Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale est composé de dix-huit experts indépendants et chargé de contrôler l’application de la Convention pour l’élimination de la discrimination raciale de 1965.
Depuis plus de 20 ans, le Professeur Olivier de Frouville a mis ses compétences au service des mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme. Il a notamment été membre et président-rapporteur du groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires – une procédure spéciale du Conseil des droits de l’Homme, destinée à tous les Etats membres des Nations Unies – puis membre du Comité des droits de l’Homme pendant un mandat de 4 ans. Cette double expérience trouve aujourd’hui son prolongement naturel au sein du Comité des disparitions forcées.
Tina Stavrinaki est docteur de l’Université Paris II, ayant rédigé une thèse sur le régime de communications individuelles dans le système des traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’Homme, sous la direction du Professeur Emmanuel Decaux. La thèse a été publiée en 2016 aux éditions Pedone. Depuis 2011, Tina Stavrinaki travaille contre la violence raciste et coordonne le Racist Violence Recording Network (RVRN) composé de 46 organisations de la société civiles. Auparavant, elle a travaillé au sein de la Fondation Marangopoulos pour les Droits de l’Homme et a occupé les fonctions de Human Rights Officer au sein de la Commission nationale grecque des droits de l’Homme. Elle a enseigné à Athènes et dans le cadre du diplôme à distance sur les droits fondamentaux de l’Université de Nantes.